Assemblée des délégués de la Région Unia Valais: Un syndicat fort pour des emplois durables!

Le point fort de l’assemblée des délégués a été la présentation du nouveau programme de législature de la Région Unia Valais. Ce programme se décline sous la forme d’un projet de développement que le syndicat souhaite mettre en œuvre ces prochaines années pour renforcer sa présence sur le terrain. La présence plus importante d’Unia sur les lieux de travail accompagnée par des mesures accrues contre le dumping salarial, un taux de change plus favorable aux industries d’exportation et la mise sur pied des Etats généraux de l’emploi suite à l’acceptation de l’initiative Weber, trois revendications soutenues par les délégués, devrait contribuer au maintien et au développement d’emplois durables et de qualité en Valais.

 

 

 

Depuis sa création en 2005 Unia Valais voit grossir ses rangs d’année en année. Cette croissance continue signifie que la politique syndicale et les actions de défense et d’amélioration des conditions de travail menées par le syndicat sont appréciées et reconnues par le monde du travail.

Comme la force du syndicat se reconnait par le nombre de ses adhérents, afin de rassembler un plus grand nombre encore de travailleuses et travailleurs et ainsi pouvoir peser encore davantage lors des négociations contractuelles et dans le débat politique, Unia Valais, dans le cadre du renouvellement du mandat de législature pour quatre ans de son secrétaire régional, lancera un ambitieux projet de développement qui multipliera sa force sur le terrain et auprès de ses membres. Ce projet se concrétisera d’une part, par le renforcement du réseau des personnes de confiance dans les entreprises et d’autre part, par l’engagement de permanents syndicaux dans les trois parties du canton. Cet investissement dans le futur peut se faire grâce à l’excellente santé financière que connaît la région.

Le contexte économique actuel joue aussi un rôle déterminant dans la décision de renforcer le syndicat. En effet, comme Aldo Ferrari, membre du comité directeur, l’a rappelé dans son exposé, pour que le marché du travail en Suisse et en Valais demeure sain, un durcissement des contrôles et des sanctions s’imposent contre le dumping salarial, notamment la possibilité de bloquer immédiatement les travaux en cas de soupçons de dumping et de présence de faux indépendants liés à la libre circulation des personnes. Pour la lutte contre les effets pervers de la sous-traitance en cascade, le principe de la responsabilité solidaire et un régime de cautions obligatoires doivent absolument être mis sur pied. Pour mettre fin aux abus patronaux dans le cadre de la libre circulation des personnes et pour ancrer dans les pratiques la notion de « Un salaire égal pour un travail égal au même endroit » et ainsi lutter contre la xénophobie, Unia lance un appel à toutes les forces progressistes de ce pays à participer à une grande manifestation nationale.

Par ailleurs, l’incertitude et les craintes pour l’emploi engendrées par l’acception de l’initiative « Weber » doivent être levées par la mise sur pied des Etats généraux de l’emploi où les pistes proposées par Unia Valais, notamment l’attribution des travaux aux entreprises respectant strictement les conventions collectives et la création d’un fonds destiné à la reconversion écologique de l’industrie valaisanne, sont à explorer très sérieusement.

Afin de garantir des emplois durables dans l’industrie et le tourisme cette fois, Unia Valais exhorte une nouvelle fois les forces politiques et économiques de ce pays à faire pression sur la BNS afin de fixer un taux plancher viable pour ces deux secteurs de l’économie, à savoir un taux plancher à 1.40 frs pour 1 euro.

Ces trois offensives en faveur du monde du travail et pour les emplois ont été adoptées à travers des résolutions par les délégués de la Région.

 

Pour des informations complémentaires :

Jeanny Morard, secrétaire régional d’Unia Valais, 079 543 37 60
En allemand, German Eyer, secrétaire de la section du Haut-Valais, 079 295 24 74