Unia exige des négociations salariales équitables chez Ciba

L’intégration de Ciba dans BASF se révèle déjà très lucrative pour une cinquantaine de top managers, alors que le reste du personnel, environ 2’500 personnes, nage dans la plus grande incertitude. Unia exige des négociations équitables pour cette grande majorité du personnel.

 

 

 

Sur le point d’être racheté par BASF, l’ensemble du personnel actuel de Ciba va être repris par le géant allemand. Mais l’avenir ne se présente pas de la même manière pour tous les employé-e-s de Ciba.

 

Les top managers qui ont travaillé à l’organisation de la transaction ayant conduit au rachat de Ciba par BASF, recevront, sans condition, leur bonus maximal. Celui-ci n’est plus lié à la performance, ce qui au vu des résultats catastrophiques de l’entreprise chimique, serait effectivement difficile à soutenir. Les 6 membres du conseil d’administration, qui ont fait perdre son indépendance à Ciba suite à leur gestion désastreuse des affaires, se partageront 1'585'000 francs, dont 525’000 pour le seul CEO Brendan Cummis. Une cinquantaine d’autres collaborateurs haut placés sont aussi choyés à l’extrême : un an de salaire de bonus s’ils restent 12 mois dans l’entreprise.

 

Pour le reste du personnel, à savoir environ 2'500 personnes, les négociations salariales, qui débutent habituellement en fin d’année, n’ont même pas commencé, elles ont été reportées au mois de mars. C’est donc l’incertitude totale pour les salaires 2009.

 

Pour mettre fin à cette iniquité de traitement scandaleuse entre les top managers et la «piétaille», à savoir les forces vives de l’entreprise, Unia exige que lors des négociations salariales, la direction arrive à la table de négociations avec une offre à la hauteur de ce qu’elle a déjà attribué à ses collaborateurs les plus proches!

 

Informations complémentaires:

Blaise Carron, responsable local de branche chimie pour Unia, 079 668 64 57 ou 024 471 25 23