Rencontre avec le personnel de MMG : Unia parvient à rassurer les travailleurs et contribue ainsi à assurer la pérennité du site de Martigny

En sollicitant les banques pour que celles-ci soient arrangeantes avec les travailleurs de l’Usine MMG à Martigny qui auraient de problèmes de liquidités et en demandant aux travailleurs de ne pas quitter le navire, Unia contribue à assurer la pérennité du site de production de Martigny.

Lors de cette rencontre Unia a donné 2 messages importants.

 

Pour le court terme, Unia a pu rassurer les travailleurs. En effet, après avoir contacté les banques importantes de la place de Martigny, Unia a pu informer le personnel de MMG qu’en cas de retard du paiement du salaire de février et dans l’attente du prononcé de la faillite, les banques, sur demandes individuelles, étaient ouvertes et disposées à accepter un découvert momentané sur leur compte salaire.

 

En effet les banques savent qu’une fois la faillite prononcée, par le biais de la loi sur le chômage, les travailleurs toucheront immédiatement leur salaire du mois de février.

 

Ce geste de la part des banques est donc de nature à tranquilliser le personnel de MMG. En cas de problèmes de liquidités, les employés de MMG pourront demander un découvert à leur banque. En cas de besoin, Unia se tient à leur disposition pour les aider dans cette démarche. L’appel lancé en fin de semaine passée pour sauver l’entreprise commence donc à porter ses fruits.

 

D’autre part, Unia a aussi rappelé qu’il dispose d’un fonds de secours et de solidarité pour ses membres qui se retrouveraient dans des situations financières extrêmement difficiles.

 

Pour le moyen et le long terme, Unia a répété à nouveau qu’il croyait au potentiel de la fonderie de Martigny. Nous avons donc demandé au personnel de ne pas quitter le navire et de continuer à travailler sereinement en tout cas jusqu’à mi mars. A cette date, nous referons un point de situation et les options pour la suite devraient être connues. C’est pourquoi sans vouloir faire pression sur le juge, il est important que la faillite puis le suris concordataire soient prononcés dès que possible.

 

Le sursis concordataire permettrait à l’usine de continuer à honorer ses commandes, à se fournir en matières premières, et donc à garder intact l’outil de production. Ce scénario permettrait d’analyser sereinement les options de reprise et de continuation de l’activité. En effet, pour des questions techniques et de coût, il est primordial que les fours ne soient pas éteints.

 

En terme de responsabilité, Unia a aussi dit au personnel de MMG que c’est en continuant à travailler, malgré l’incertitude actuelle, et en gardant l’outil de production intact, qu’il se donne le plus de chance d’assurer la pérennité de leur emploi actuel. Ce message a été compris par les travailleurs.

 

 

Pour plus d’informations:

 

Jeanny Morard, secrétaire régional Unia, 079 543 37 60 ou 027 322 60 48

 

Blaise Carron, secrétaire Unia, 079 668 64 57 ou 024 471 25 23