Décompte des heures chez Huntsman
Pour donner suite à la différence d’interprétation sur la nécessité légale de procéder à un décompte des heures pour le personnel d’Huntsman en horaire de jour, une rencontre entre des responsables du seco, de l’inspectorat cantonal du travail, des ressources humaines de l’entreprise et d’Unia a eu lieu. Le seco et l’inspectorat cantonal du travail donnent à nouveau raison à Unia en confirmant que la loi sur le travail oblige l’entreprise à tenir un décompte des heures journalières et hebdomadaires.
Lors d’une rencontre le 13 novembre à Monthey entre des responsables du seco, de l’inspectorat cantonal du travail du Canton du Valais, des ressources humaines d’Huntsman et d’Unia, la position d’Unia a été à nouveau confirmée.
La suppression du pointage n’est pas contestée par les autorités de surveillance mais pour respecter la Loi sur le travail et assurer ainsi la protection de la santé du personnel, la documentation individuelle des heures de travail est obligatoire. Les autorités de surveillance laissent donc l’entreprise libre quant à la forme que peut avoir le décompte, mais un décompte doit bel et bien être tenu. C’est cette position qu’a défendue Unia depuis le début.
Afin de respecter la législation suisse, l’entreprise étudie diverses possibilités de procéder, pour le moyen terme, au décompte des heures quotidiennes et hebdomadaires du personnel en horaire de jour. En attendant qu’une solution définitive soit mise en place, le personnel en horaire de jour doit procéder donc individuellement à son propre décompte d’heures journalières et hebdomadaires et conserver ce décompte.
En cas de contrôle par l’autorité compétente chargée de veiller à l’exécution de la Loi sur le travail, chaque personne devra donner ces informations à la direction, car c’est à elle qu’incombe la responsabilité de fournir ce décompte d’heures.
Pour le personnel en équipes, un système de décompte d’heures existe déjà. Un changement n’est donc pas nécessaire.
Pour démontrer notre conception positive du partenariat social, nous avions proposé à l’entreprise de communiquer ensemble, au personnel et à la presse, le résultat de cette rencontre avec les autorités de surveillance. L’entreprise a décliné notre offre.
Davantage d’informations:
Blaise Carron, responsable de la branche chimie de Monthey, 079 668 64 57 ou 024 471 25 23
Roland Conus, responsable de la branche chimie pour la Suisse romande, 079 607 88 29 ou 021 310 66 25