Grève féministe du 14 juin  Plus de 58 millions de manque à gagner par année ! Des salariées du secteur du nettoyage se mobilisent pour que toutes leurs heures travaillées soient payées !

Dans le cadre de la grève féministe nationale, des salariées du secteur du nettoyage se sont mobilisées ce jour à Monthey pour que cesse le holdup dont elles sont victimes. En effet faute de paiement de toutes leurs heures de travail, les 17'000 employé.e.s de la branche subissent un préjudice annuel estimé à plus 58 millions de francs par année !

La convention collective romande du secteur du nettoyage, qui s’applique à l’ensemble des entreprises de nettoyage et dont bénéficient 17'000 salarié.e.s, stipule de manière claire et explicite que le temps de déplacement entre deux lieux d’intervention doit être considéré comme du temps de travail et donc rémunéré.

Or cet article est fréquemment violé par les employeurs, ce qui a des conséquences très dommageables pour le personnel concerné. En effet, ce non-respect de cet article de la CCT prive les salarié.e.s du secteur de plus de 58 millions de francs de salaire par année.

Pour dénoncer le préjudice subi, donner corps à la revendications « plus d’argent » une des revendications phares d’Unia pour cette grève féministe du 14 juin et obtenir enfin leur dû par le respect de leur convention de travail, des salariées du secteur du nettoyage se sont mobilisées ce matin à Monthey pour faire entendre leurs revendications légitimes. Unia les a soutenues dans cette démarche.

Renseignements :
- Sandra Previti, secrétaire en charge du groupe d’intérêts femmes et présidente de la commission du nettoyage de la cct romande du nettoyage, 078 800 64 66
- Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, 079 668 64 57