Stop au blocage salarial dans le second œuvre ! Action d’Unia devant les entreprises des présidents des associations valaisannes du bois et de la peinture

Cela fait dix ans qu’aucune augmentation véritable de salaire n’a été octroyée aux travailleuses et travailleurs du second œuvre romand. Ils font face à une hausse des prix sans précédent et beaucoup se demandent comment ils vont boucler leurs fins de mois. Avec une action matinale auprès des travailleurs des entreprises des présidents des associations valaisannes du bois et le la peinture, Unia a clairement fait savoir qu’une augmentation digne de ce nom est attendue cette année.

L'inflation se situe actuellement à 3,5%. Des hausses massives des coûts de l’énergie et des primes d’assurance maladie jusqu’à 10% sont également attendues. Beaucoup de salarié-e-s du second œuvre romand (métiers du bois et de la peinture) se demandent comment ils pourront faire face à leurs dépenses.

Action syndicale auprès des entreprises des présidents des associations valaisannes du bois et de la peinture
Unia Valais a mené une action ce matin auprès des entreprise des présidents des associations valaisanne du bois et de la peinture pour tirer la sonnette d’alarme. Serge Aymon secrétaire syndical d’Unia explique la démarche : « Cela fait dix ans que les employeurs s’opposent pour des raisons idéologiques à des hausses de salaires. Mais cela ne peut plus durer. Cette année, une augmentation n’est pas seulement nécessaire, elle devient vitale. Si l’on n’augmente pas les salaires maintenant, alors quand le fera-t-on ? C’est pourquoi Unia se mobilise en ce moment sur les chantiers et dans les entreprises. »

Revendication salariale d’Unia : renchérissement et augmentation réelle
La revendication salariale d’Unia est la compensation complète du renchérissement de 3,5%, plus 1% d’augmentation pour toutes et tous. Une augmentation allant au-delà de la stricte compensation du renchérissement est nécessaire, car cela fait dix ans que les salaires n’ont pas été adaptés. Cela a eu pour conséquence une baisse du pouvoir d’achat en raison des augmentations constantes des charges, notamment des primes de l’assurance maladie.

Des augmentations sont possibles et nécessaires
Les entreprises se portent bien avec des carnets de commande pleins. Le nombre de permis de construire délivrés atteint un record et les employeurs ont pu également compter sur une augmentation solide de la productivité, évaluée à 1% en moyenne par an. À cela s’ajoutent des économies sur la masse salariale en raison des baisses de primes d’accident de la SUVA. De tout cela, les salarié-e-s n’en n’ont pour l’instant pas vu couleur. Cela montre que des augmentations équitables sont tout à fait possibles. Unia attend les employeurs de pied ferme pour les négociations salariales de l’automne.

Pour toutes informations :
Serge Aymon, responsable de l’artisanat d’Unia Valais, 079 347 19 10