Plutôt que de payer correctement l’entier de son personnel, Adatis cherche à museler le syndicat Unia en déposant une plainte pénale à son encontre !
2'670 frs net par mois (3’000 frs brut), pour 42h30 de travail hebdomadaires, sans 13ème salaire et 4 semaines de vacances seulement par année ! C’est contre ces pratiques d’un autre âge que subit un certain nombre de salarié-e-s d’Adatis à Martigny, qu’Unia s’est insurgé publiquement en avril 2019 en priant instamment l’employeur de les adapter par rapport aux usages en vigueur.
En effet avec un tel salaire il est tout simplement impossible de vivre de manière autonome, décente et indépendante.
Notre action du mois d’avril étant restée lettre morte, comme annoncé initialement, en août nous avons informé BOSCH de la situation que connait une partie du personnel de l’entreprise du coude du Rhône, fournisseur de l’entreprise allemande, pour qu’elle intervienne auprès d’Adatis.
Suite à cela, plutôt que d’adopter une attitude raisonnable en discutant et adaptant les salaires les plus bas de l’entreprise, Adatis cherche maintenant à museler Unia en déposant une plainte pénale à son encontre au motif de « calomnie, subsidiairement diffamation, infraction à la loi sur la concurrence déloyale, contrainte ». En la circonstance Adatis préfère s’en prendre au messager plutôt que de corriger les pratiques justement dénoncées !
Entendu comme prévenu le lundi 30 septembre par la police cantonale dans cadre de la plainte déposée, nous avons confirmé, d’une part notre détermination à mettre toute en œuvre pour que les salaires les plus bas pratiqués par Adatis soient augmentés et d’autre part, que l’action lancée à notre encontre n’entame en rien notre détermination pour mener à bien cette lutte des plus légitimes.
Pour des informations complémentaires :
- Blaise Carron, syndicat Unia Valais, 079 668 64 57