Ouvertures dominicales en décembre: Unia rappelle que seuls les magasins peuvent ouvrir et que leurs salariés doivent bénéficier de compensations en temps et en argent.

Les salons de coiffure, les pharmacies, les pressings, les onglerires, etc. toutes les activités de service ne sont pas concernées par la loi sur les ouvertures des magasins et ne peuvent par ouvrir, ou tout le moins occuper du personnel un dimanche ou un jour férié. Seuls les magasins peuvent y avoir recours. Le personnel employé ces jours-là doit bénéficier d'une compensation en argent et en temps. Cette compensation en temps doit répondre à des critères très stricts extrêmement difficiles à respecter en cas d'une double ouverture le même mois. Unia a demandé aux autorités cantonales qu'elles s'assurent que l'ensemble des dispositions légales régissant les ouvertures dominicales (types d'enseignes et compensations) soient respectées en cas d'ouverture le 8 (Immaculée conception) et/ou le dimanche 23 décembre.

Avec l'entrée en vigueur au 1er décembre des modifications de la loi cantonale sur les ouvertures des magasins (LOM), les communes peuvent octroyer deux ouvertures annuelles un dimanche ou un jour férié. Une de ces ouvertures doit être liée à un évènement particulier, type marché de Noël. Un grand nombre de commerces seront donc ouverts en Valais le 8 décembre (Immaculée conception) et/ou le dimanche 23 décembre dans le cadre des marchés de Noël. 

Tant la législation cantonale que fédérale précisent que seuls les magasins peuvent ouvrir les dimanches (ou jours fériés) et occuper du personnel. Cette disposition ne s'applique pas aux entreprises de services comme notamment les coiffeurs, les agences de voyages, les banques, les pharmacies, les pressings, les onglerires, les opticiens, ou autres entreprises de réparation ou d'entretien, etc. 

Par ailleurs, en cas de travail dominical, le personnel a non seulement droit à une compensation de 50% en argent mais encore à une compensation en temps. Cette compensation en temps strictement réglementée par le loi sur le travail et ses ordonnances est déjà difficile à appliquer en cas d'une seule ouverture par mois. Elle le devient d'autant plus en cas d'une double ouverture le même mois qui comprend des nocturnes qui plus est et pour du personnel occupé dans une large mesure à temps partiel. 

Tout en étant opposé à ces ouvertures qui rendent encore plus difficiles les conditions de travail pour le personnel de la vente, le syndicat Unia a demandé aux autorités cantonales qu'elles s'assurent du respect des dispositions légales régissant tant le type d'entités pouvant ouvrir le 8 et/ou le 23 décembre (magasins et non entreprises de services) que celles ayant trait aux compensations auxquelles ont droit le personnel en cas de travail ces jours-là en procédant à un vaste contrôle. 

Renseignements complémentaires :
- Blaise Carron, Unia Valais, 079 668 64 57