Négociations salariales dans le second œuvre romand: Une nouvelle action matinale d'Unia pour accentuer la pression!

En plus d'une intensification des rythmes de travail et d'une augmentation de la productivité, entre 2013 et 2017 les salariés du second œuvre romand ont subi une perte de leur pouvoir d'achat. En effet durant cette période les primes d'assurance maladie ont augmenté de 30%, les loyers de plus de 6%. Par contre leurs salaires n'ont connu qu'une faible hausse de 1.3%. Pour stopper cette érosion de leur pouvoir d'achat, a fortiori avec le retour de l'inflation, une augmentation générale des salaires de 120 frs est nécessaire. Avec la nouvelle action du jour de distribution de tracts devant les ateliers des représentants patronaux valaisans à la négociation, Unia accentue encore la pression pour que les salariés reçoivent enfin leur dû.

La convention du second œuvre romand s'étend dans 7 cantons et couvre plus de 10 branches dont le bois et la peinture. Par ailleurs plus de 20'000 travailleurs en bénéficient dont 5’500 en Valais.  

Ces chiffres impressionnants contrastent par contre terriblement avec l'évolution salariale qu'a connue ce secteur d'activité. En effet entre 2013 et 2017 les salaires n'ont augmenté que de 1.3% tandis que dans le même temps les primes d'assurance maladie ont bondi de plus de 30% et les loyers de plus de 6%. Cela signifie qu'une partie du pouvoir d'achat des salariés de ces professions est partie en fumée alors même que les rythmes de travail s'intensifient ! 

Pour mettre fin à cette véritable disette salariale, Unia a lancé une campagne depuis quelques mois déjà. Le slogan "Second œuvre romand: 6 ans que nos salaires brûlent à petit feu! Ça suffit!" s'est d'abord décliné sur des banderoles lors de la fête du 1er mai, puis sur les gourdes distribuées cet été pour lutter contre la canicule. Il est aussi en titre de la pétition pour laquelle une récolte de signatures sur les lieux de travail est en cours. 

En distribuant ce matin à la prise d'emploi devant les ateliers des représentants patronaux valaisans à la négociation un nouveau tract exigeant 120 francs d'augmentation générale, Unia a voulu une nouvelle fois démontrer sa détermination pour qu'enfin les salariés du second œuvre romand voient leurs efforts quotidiens récompensés à leur juste valeur et qu'ils puissent ainsi maintenir leur pouvoir d'achat et niveau de vie.

Renseignements complémentaires :
- Serge Aymon, Unia Valais, en charge du second œuvre, 079 347 19 10