Négociations du plan social: Tamoil doit faire le job !
Pour que les salarié(e)s puissent mener à bien avec succès la phase actuelle du processus d’arrêt des installations de la raffinerie, ils doivent pouvoir travailler dans une certaine sérénité. En effet, les opérations à mener sont très délicates et demande une concentration maximale.
Or avec la fatigue, le stress accumulé depuis le 13 janvier, l’imbroglio au sujet d’une reprise possible et les angoisses pour son futur, le personnel est fragilisé nerveusement et n’est pas en mesure d’accomplir avec le rythme habituel les tâches qu’il a à faire.
La lenteur des négociations du plan social contribue à augmenter considérablement les angoisses et les incertitudes des salarié(e)s. C’est pourquoi, afin d’y mettre fin et de trouver une solution rapidement, le personnel a présenté un projet d’accord lors de la dernière séance de négociation. Pour illustrer leur volonté, ils avaient signé un « chemin de table » qui a été déposé sur la table des négociations (cf. annexe). Malheureusement les contrepropositions faites par la direction lors de cette dernière séance sont restées passablement éloignées de de ce que le personnel de Tamoil est en droit d’attendre.
Réuni en assemblée générale vendredi 13 mars, le personnel a pris connaissance à regret de la position de Tamoil. C’est pourquoi afin de mieux lui faire comprendre la nécessité pour les deux parties d’une signature rapide du plan social, il a adopté une résolution qui explicite sa position (cf. annexe). Cette résolution envoyée à Tamoil et à M. Gusbi CEO de Oilinvest (de qui dépend Tamoil), demande donc que Tamoil fasse encore quelques pas supplémentaires pour rendre le plan social acceptable. Un plan social signé permettrait alors de faire baisser les tensions et une reprise plus sereine du travail. Le personnel pourrait alors terminer son activité dans la dignité.