Les patrons du second œuvre doivent augmenter les salaires maintenant
Malgré la bonne conjoncture dans le bâtiment qui a permis des affaires florissantes ces dernières années, les employeurs rechignent à octroyer une augmentation salariale correcte pour tous. Fin octobre, le patronat a quitté la table des négociations en restant sur sa dernière offre d’une revalorisation générale de 35 francs par mois ou 0.20 ct à l’heure. Cette proposition inadmissible fait l’impasse sur les augmentations de charges pour les salarié-e-s, notamment les primes d’assurance maladie qui n’ont fait qu’augmenter. Sans revalorisation, le pouvoir d’achat des salariés va s’éroder, les laissant en 2015 avec un revenu disponible inférieur à celui de 2014. C’est aussi un regrettable manque de reconnaissance et de respect envers des travailleurs qui contribuent largement à la prospérité des entreprises. Il est grand temps que les fruits du travail soient plus équitablement partagés.
Retour à la table de négociations exigé Les travailleurs exigent un retour des employeurs à la table des négociations et la conclusion d’un accord salarial portant sur un montant à la hauteur de l’engagement des salariés. Avec un peu de bonne volonté, un accord peut encore être trouvé. D’ici là, les travailleurs du second œuvre ne fléchiront pas. D’autres actions auront lieu dans toute la Suisse romande pour dénoncer cette situation.
Pour plus d’informations : Aldo Ferrari, membre du Comité directeur d’Unia, 079 247 73 92 Serge Aymon, Responsable artisanat Valais d’Unia, 079 347 19 10 Tibor Menyhart, secrétaire central de Syna, 079 290 03 89
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