En effet, un constat accablant ressort des discussions entre ouvriers et syndicat sur les lieux de travail:
Ces problèmes touchent l'ensemble des salariés, et tout particulièrement les travailleurs temporaires. Ces derniers manquent souvent d'expérience ou simplement de formation minimale dans le domaine où ils sont amenés à travailler.
La campagne «Stop en cas de danger» de la Suva* reste largement inconnue. Elle est également amoindrie par la pression mise sur les salariés, d'une part en raison de la crainte de perdre leur place de travail et d'autre part à cause des délais de livraison toujours plus courts.
Le syndicat Unia va continuer à sensibiliser les salariés et les autres intervenants du chantier, mais il faut une prise de conscience collective pour éviter une banalisation de ces drames.
Dans ce but, Unia revendique une formation en santé et sécurité au travail obligatoire, ainsi que l'application de la Loi sur l'assurance accidents (LAA) concernant les équipements de protection individuelle (EPI). Il demande également aux employeurs de recourir systématiquement à l'assurance «intempéries» lorsque les conditions météorologiques empêchent de travailler en toute sécurité et remettent en cause la santé des ouvriers.
*http://www.suva.ch/fr/startseite-suva/praevention-suva/arbeit-suva/lebenswichtige-regeln-suva.htm
Pour contact :Matteo Antonini, responsable du secteur artisanat de l'Unia région Vaud