Fermeture d’UPM Raflatac à Martigny : le personnel accepte le plan social négocié

Réunis en assemblée cet après-midi, les salariés d’UPM Raflatac ont accepté à la quasi-unanimité le plan social négocié entre les syndicats et la direction.

L’acceptation du plan a été rendu possible par le fait que les améliorations demandées par les salariés ont, dans une large mesure, été prises en compte par l’entreprise lors de la dernière séance de négociation. De la sorte le personnel peut quitter l’entreprise la tête haute avec le sentiment d’avoir été entendu dans un contexte extrêmement douloureux.

 

Unia et les SCIV tiennent à saluer le courage, le sens de la responsabilité et la solidarité dont a fait preuve l’ensemble du personnel durant la période de négociation du plan social. Cette attitude exemplaire a été déterminante et a permis de négocier un plan social digne de ce nom.

 

En guise de dédommagement pour la surpression des places de travail, outre son salaire usuel, le personnel percevra une prime pour poursuivre la production avec le maintien des standards de qualité pratiqués jusqu’à maintenant, jusqu’à la fermeture définitive du site ainsi qu’une indemnité. En outre, tout en étant payé, et ceci afin de pouvoir se focaliser sur la recherche d’un nouvel emploi, les salariés seront libérés de l’obligation de travailler durant leur délai de congé (entre 2 et 3 mois).

 

Si les syndicats sont soulagés de constater que les salariés verront leur perte d’emploi partiellement compensée par un dédommagement financier par le biais d’un plan social, ils demeurent cependant très remontés contre la décision d’UPM Raflatac de faire disparaitre le site de production de Martigny. Ajoutés au 40 emplois supprimés en fin 2012, avec cette décision de fermeture-ci, UPM Raflatac aura mis, en moins d’une année dans d’énormes difficultés plus de 100 salariés et fait disparaitre un savoir-faire accumulé sur plusieurs décennies.

 

Pour avoir côtoyé le personnel de ce site pendant de longues années, connaissant donc son engagement, sa fidélité et ses compétences, les syndicats ne peuvent que recommander ces salariés à des futurs employeurs potentiels.