Destruction massive d’emplois à UPM Raflatac à Martigny : le site disparaît, le personnel et les syndicats sont indignés !

Destruction massive d’emplois à UPM Raflatac à Martigny : le site disparaît, le personnel et les syndicats sont indignés !

C’est avec une très grande indignation et un sentiment de révolte que le personnel et les syndicats ont pris connaissance de la volonté d’UPM Raflatac de fermer le site de Martigny. En effet, après les 41 emplois supprimés en octobre 2012 sous prétexte de pérenniser le site, aujourd’hui les 69 derniers collaboratrices collaborateurs ont appris qu’UPM Raflatac souhaitait mettre définitivement fin à l’activité du site pour la fin novembre 2013.

 

Cette fermeture est d’autant plus révoltante qu’à ce jour, la direction n’a pas été en mesure de démontrer que le site de Martigny perdait de l’argent. Par ailleurs, et cela est proprement scandaleux, la direction nous a confirmé qu’UPM Raflatac ne souhaitait pas vendre le site à un éventuel repreneur qui pourrait être intéressé à poursuivre l’activité actuelle. Outre les places de travail supprimées, nous assistons donc à une destruction pure et simple d’un savoir-faire acquis dans ce secteur d’activité spécifique durant plusieurs décennies. Dans ce contexte, les emplois sont tout simplement sacrifiés sur la volonté du groupe de ne pas laisser émerger un concurrent potentiel.

 

Par ailleurs, au regard des emplois biffés lors de cette restructuration, le site de Martigny y paie le plus lourd tribut. En effet, il est rayé définitivement de la carte, alors que d’autres sites sont eux aussi touchés mais dans une moindre mesure. Dans ce contexte nous ne pouvons que constater une nouvelle fois qu’il est beaucoup trop facile pour les groupes internationaux de procéder à des licenciements de masse en Suisse par rapport à d’autres pays.

 

Lors de notre rencontre de ce jour avec la direction, celle-ci s’est montrée ouverte à négocier un plan social pour atténuer les conséquences dramatiques de sa décision. En fonction de l’attitude de la direction durant cette négociation et des ressources financières qu’elle mettra à disposition, outre la mobilisation des travailleurs, il se peut que nous fassions appel à la solidarité de la population de la région de Martigny à travers différentes actions que nous pourrions mener dans le but que le plan social soit à la hauteur des dégâts causés par cette suppression dramatique de 69 emplois à Martigny.

 

Informations complémentaires :

Blaise Carron, Unia Valais

François Thurre SCIV Martigny