Huntsman Advanced Materials: les organisations de travailleurs exigent un meilleur plan social

Les syndicats Unia et Syna de même qu’Employés Suisse et Employés Huntsman ont pu réduire de 110 à 80 le nombre de postes que Huntsmann avait anoncé vouloir supprimer dans sa division Advanced Materials. Ils exigent maintenant un meilleur plan social et des mesures similaires pour la division Textile Effects.

 

Hunstmann a annoncé le 13 octobre que plus que 80 postes étaient encore menacés dans la division Advanced Materials, une solution ayant été trouvée pour 30 autres emplois supprimés sans qu’il n’y ait de licenciement. Les organisations de travailleurs estiment qu’il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction. Elles vont toutefois continuer à exiger que le nombre de licenciements soit réduit au maximum. Elles y travaillent d’ailleurs d’arrache-pied. La représentation du personnel ainsi que quelques employé-e-s ont rendu de bonnes propositions pour maintenir des postes, de même que pour atténuer les conséquences des licenciements éventuels. La direction doit maintenant les mettre en œuvre.

Le plan social existant étant encore valable jusqu’à la fin de l’année, Hunstman veut l’utiliser tel quel pour ces nouvelles suppressions de postes. Mais les organisations de travailleurs considèrent qu’il est insuffisant dans le contexte actuel de péjoration du marché du travail suite aux vagues de licenciements dans la chimie et qu’il ne correspond pas aux standards habituels dans la branche. Il doit donc être substantiellement amélioré. Des négociations doivent être ouvertes à ce sujet. Les organisations de travailleurs exigent

  • Des retraites anticipées qui soient socialement supportables
  • Une compensation de la perte de rentes occasionnée par le défaut de cotisation à la caisse de pension
  • Une renégociation des indemnités de départ
  • Une réduction conséquente des suppressions d’emploi ainsi qu’une amélioration du plan social sont également indispensables pour la division Textile Effects où pas moins de 600 personnes pourraient être licenciées.


Renseignements

Blaise Carron, secrétaire syndical Unia Valais en charge de la chimie