MMG Martigny : Délai de la dernière chance

Comme prévu, le juge a prononcé la faillite de MMG à Martigny. Pour décider soit de la continuation ou la reprise de l’activité de la fonderie, soit de la mise en œuvre effective de la faillite, le préposé a besoin d’un délai de 3 jours. Réunis en assemblée, les travailleurs ont accepté de travailler jusqu’au vendredi 16 mars. Quelle que soit la suite des événements, à cette date, les travailleurs ont la certitude de toucher leurs arriérés de salaire

Comme à ce jour, plusieurs repreneurs sérieux ont manifesté leur réel intérêt pour reprendre l’activité du site de Martigny et que le propriétaire actuel est aussi intéressé à poursuivre l’activité, nous leur lançons un appel urgent pour qu’ils fassent des propositions concrètes de reprise à l’office des faillites de Martigny le rapidement possible, mais au plus tard jusqu’à vendredi. En effet, l’office des poursuites a besoin de plus que de lettres d’intention pour se déterminer dans ce dossier.

 

D’ici à vendredi, les travailleurs seront donc fixés sur leur sort. Soit le préposé a suffisamment de garanties et il peut autoriser la continuation ou la reprise de l’activité, soit il ne les a pas, et il mettra en œuvre la faillite avec le licenciement du personnel à la clef.

 

En assemblée cet après-midi, pour favoriser la continuation de l’activité de la fonderie, les travailleurs ont accepté de travailler jusqu’au vendredi 16 mars mais avec la certitude que ce jour-là leur salaire de février et les jours travaillés en mars leur seront payés par l’insolvabilité dans le cadre de la loi sur le chômage.

 

Pour maximiser les chances de survie de l’activité, il est impératif d’une part que les fours ne soient pas éteints, et d’autre part, que le personnel le plus compétent et mieux formé reste au service de l’entreprise. En effet, s’il devait quitter très rapidement l’entreprise, la perte de leur savoir-faire mettrait en péril la continuation sous une forme ou une autre de la fonderie.

 

Vendredi, c’est donc le délai de la dernière chance pour la survie du site. Si rien de concret n’arrive sur le bureau du préposé, celui-ci prononcera la faillite, et le personnel, qui a déjà fait preuve de courage et d’abnégation, pourra quitter le navire en ayant la certitude d’avoir fait tout ce qu’il était en son pouvoir pour sauver la fonderie de Martigny.

 

Cependant, d’ici-là Unia continue à croire à la viabilité de l’entreprise et lance à nouveau un appel à tous les partenaires impliqués dans ce dossier pour que le scénario du pire ne se réalise pas.

 

Pour plus d’informations:

 

Jeanny Morard, secrétaire régional Unia, 079 543 37 60 ou 027 322 60 48

 

Blaise Carron, secrétaire Unia, 079 668 64 57 ou 024 471 25 23