Salaires scandaleusement bas chez Adatis. Unia exige des adaptations immédiates.

L'entreprise Adatis active dans la production de pièces détachées pour l'automobile paie une partie de son personnel 3'000 frs par mois pour un horaire hebdomadaire de 42h30! Par ailleurs cette entreprise a profité de facilités fiscales de la part de la commune de Martigny et du Canton pour s'installer en Valais. En outre elle a pu notamment bénéficier de l'expertise technique de la l'HES-SO du Valais. Unia exige non seulement d'Adatis une adaptation immédiate des conditions de travail aux standards de la branche mais encore que les collectivités publiques conditionnent leur soutien à l'implantation de nouvelles entreprises au respect des normes sociales et salariales en vigueur. Faute de quoi, les collectivités publiques prennent le risque d'accompagner et soutenir des pratiques de dumping salarial en Valais!

L'entreprise Adatis sise à Martigny produit des pièces détachées pour l'automobile. Pour son implantation à Martigny, Adatis a bénéficié de facilités fiscales tant de la part de la commune de Martigny que de celle du Canton. Par ailleurs pour réaliser certains de ses produits Adatis a pu s'appuyer sur l'expertise de l'HES-SO du Valais et de Cimark.

Adatis emploie environ 60 personnes dont une partie importante travaille en équipes. La durée de travail est de 42h30 hebdomadaire. Une partie du personnel, principalement féminin est payé 3'000 frs brut par mois! Ce qui fait un salaire horaire de 16.30 frs! Ce salaire de misère n'est pas même pas versé 13 fois annuellement.

Nous avons rencontré la direction en début d'année pour lui faire part de notre stupéfaction devant des telles pratiques. Nous lui avons demandé, sans succès à ce jour, d'adapter les salaires au référentiel du salaire minimum dans le secteur de l'industrie en Valais, soit 22.75 frs.

Unia exige qu'Adatis s'adapte sans délai aux normes salariales en vigueur. Faute de quoi nous alerterons ses principaux clients, dont Bosch et Continental, pour qu'il examine dans quelle mesure il leur est possible de poursuivre leurs relations avec une entreprise qui fait subir un tel dumping social et salarial à une partie de son personnel.

Par ailleurs, nous demandons que les collectivités publiques (Canton, communes) octroient de facilités fiscales et d'accès à la collaboration avec les hautes écoles et les institutions de soutien public ou parapublic, uniquement aux entreprises respectueuses des conditions de travail et de salaire usuelles dans la branche. Sans l'introduction de ces garde-fous minimaux, les collectivités publiques prennent le risque dans le cadre de la promotion économique, comme cela est le cas pour Adatis, de promouvoir des pratiques de dumping social et salarial sur le territoire cantonal!

Pour des informations complémentaires :
- Blaise Carron, Unia Valais, 079 668 64 57